17 janvier 2010
7
17
/01
/janvier
/2010
20:40
Ce sont les hasards de l’internet qui m’ont fait redécouvrir cette chanson.
Un flash back vers l’été 73 ou 74, je ne sais plus, où une copine m’avait fait découvrir un petit débutant dans la chanson.
Deux titres, dont je me souviens parfaitement, c’est pourquoi, en ayant parlé, je les ai recherchés sans erreur. Je suis mort, qui, qui dit mieux et I Love The Queen.
Depuis, je me souvenais des mélodies et de phrases entières de ces chansons.
Bien des années plus tard, j’ai entendu un type chanter à la radio. J’ai été certaine que c’était le même chanteur dont j’avais découvert les titres susdits en début des années 70.
Son nom : Jacques Higelin.
Si j’ai bien rigolé hier soir à la réécoute de I Love The Queen (sacré flash back de quelque 36 ans, my god !), j’ai été encore plus bouleversée qu’à l’époque en réentendant Je suis mort, qui, qui dit mieux. La poésie des paroles, la mélodie, la voix rauque d’Higelin…
Alors la voici.
Surtout, ne regardez pas les images, elles sont vraiment nulles. Juste, écoutez. Et si vous voulez, lisez les paroles en-dessous.
Un flash back vers l’été 73 ou 74, je ne sais plus, où une copine m’avait fait découvrir un petit débutant dans la chanson.
Deux titres, dont je me souviens parfaitement, c’est pourquoi, en ayant parlé, je les ai recherchés sans erreur. Je suis mort, qui, qui dit mieux et I Love The Queen.
Depuis, je me souvenais des mélodies et de phrases entières de ces chansons.
Bien des années plus tard, j’ai entendu un type chanter à la radio. J’ai été certaine que c’était le même chanteur dont j’avais découvert les titres susdits en début des années 70.
Son nom : Jacques Higelin.
Si j’ai bien rigolé hier soir à la réécoute de I Love The Queen (sacré flash back de quelque 36 ans, my god !), j’ai été encore plus bouleversée qu’à l’époque en réentendant Je suis mort, qui, qui dit mieux. La poésie des paroles, la mélodie, la voix rauque d’Higelin…
Alors la voici.
Surtout, ne regardez pas les images, elles sont vraiment nulles. Juste, écoutez. Et si vous voulez, lisez les paroles en-dessous.
Je suis mort qui, qui dit mieux
Ben mon pauv'vieux, voilà aut'chose
J'suis mort qui, qui dit mieux
Mort le venin, coupée la rose
J'ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r'trouve s'la mette aux choses
J'ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r'trouve la jette aux chiens
Je m'avais collé ‘vec une fumelle
Ben alors ça c'est la plus belle
J'm'avais collé ‘vec une fumelle
L'jour où j'ai brûlé mes sabots
J'lui avais flanqué un marmot
Maint'nant qu'son père est pus d'ce monde
L'a poussé ce p'tit crève-la-faim
Faut qu'ma veuve lui cherche un parrain.
Elle lui en avait d'jà trouvé un
Eh ! j'ai pas les yeux dans ma poche
Elle lui en avait d'jà trouvé un
Dame faut prévoir, en cas d'besoin
C'est lui qui flanquera des taloches
À mon p'tiot pour qu'il s'tienne bien droit
C'est du joli, moi j'trouve ça moche
De cogner sur un plus p'tit qu'soi.
Cela dit dans c'putain d'cimetière
J'ai perdu mon humeur morose
Jamais plus personne ne vient
M'emmerder quand je me repose
À faire l'amour avec la terre
J'ai enfanté des p'tits vers blancs
Qui me nettoient, qui me digèrent
Qui font leur nid au creux d'mes dents.
Arrêtez-moi si je déconne
Arrêtez-moi ou passez m'voir
Sans violettes, sans pleurs ni couronnes
Venez perdre un moment de cafard
J’vous ferai visiter des cousins
Morts à la guerre ou morts de rien
Esprits qui vous clignent de l’œil
Les bras tendus hors du cercueil
Aujourd’hui je vous sens bien lasse
Ne soyez plus intimidée
À mon côté reste une place
Ne tient qu’à vous de l’occuper
Qu’est-ce que tu as ? Oui, le temps passe
Et le p’tit va rentrer d’l’école
Dis-lui qu’son père a pas eu de bol
L’a raté l’train, c’était l’dernier
Attends un peu, ma femme, ma mie
Y a un message pour le garçon
J’ai pus ma tête voilà qu’j’oublie
Où j’ai niché l’accordéon
P’t’êt’ à la cave, p’t’êt’au grenier
Je n’aurai d'repos qu’il apprenne
Mais il est tard, sauve-toi, je t’aime
Riez pas du pauv’ macchabée
Ceux qui ont jamais croqué d’la veuve
Les bordés d’nouilles, les tirs à blanc
Qu’ont pas gagné une mort toute neuve
À la tombola des mutants
Peuvent pas savoir ce qui gigote
Dans les trous du défunt cerveau
Quand sa moitié dépose une botte
De roses sur l’chardon du terreau
Quand sa moitié dépose une botte
De roses sur l’chardon du terreau
Jacques HIGELIN